prix de la pub 2016

on est bien loin de l'humour parfois sarcastique des années passées… on tend à l'engagement, à la dénonciation, à la mise en garde sur tous les plans : la violence faite aux enfants, aux femmes, aux animaux ; le danger de la vitesse au volant, de la consommation, du manque de contact humain…

ce ne sont plus des pubs d'une minute. on assiste parfois à la réhabilitation d'une personne blessée pour la vie…

la plus amusante, à mon avis, est celle où on assiste à un examen mammaire. le torse d'un homme corpulent et velu remplace celui de la femme, dont les bras passent sous les aisselles de l'homme et dont les mains exécutent les quelques tâtonnements nécessaires au dépistage de masses suspectes. eh ! oui, les hommes peuvent aussi avoir le cancer du sein.
à consulter ici : grands prix 2016

la Biennale de Montréal

Michael Collins . Astronaut . Apollo 11 . 1969

cette murale, où s'inscrivent plusieurs des étoiles de la Voie lactée, trône à l'entrée et est visible du balcon.

Le Grand Balcon, l’édition 2016 de La Biennale de Montréal, présente des œuvres récentes ou inédites d’une cinquantaine d’artistes québécois, canadiens et internationaux autour d’une réflexion sur l’hédonisme. Peinture, sculpture, installation, performance et autres formes d’expérimentation…

 Luis Jacob . Sphinx . 2015

Elaine Cameron Weir . Snake . 2016

Hüseyin Bahri Alptekin . Blood Sucking Healing . 2000

 Haegue Yang . Sonic Sphère / arrière-plan. 2005

Guy Pellerin . Passé-fonction-présent . 1988

Shannon Bool . The 5 wives of Lajos Birò . 2016

Tapisserie / détail

inferno

Sandro Botticelli . La carte de l'enfer . vers 1485-95

illustration d'un manuscrit de la Divine Comédie de Dante Alighieri

empressée de sortir marcher*, je me suis trompée d'horaire en allant au cinéma… j'ai donc choisi le plus intéressant dans un délai d'attente raisonnable : Inferno de Ron Howard, à partir d'un roman de Dan Brown. c'est le 3e volet de l'histoire de Robert Langdon, professeur d'histoire de l'art et spécialiste des symboles occultes des religions, personnifié par Tom Hanks.

ce qui est intéressant dans ces films, en oubliant les poursuites effrénées, même si c'est en Italie, c'est qu'on suit toujours une piste par le biais d'un personnage historique, Dante dans le cas présent, et qu'on doit résoudre une énigme liée à une œuvre d'art.

le traitement respecte le titre en tous points, l'introduction est infernale, au point de me demander ce que je faisais dans la salle… le choc passé, j'ai suivi l'intrigue, malgré les courses à travers les venelles romaines.

instructif et divertissant !

* la preuve que je m'adapte à l'hiver qui m'a vu naître…

la neige…

je n'ai pas fui… j'ai chaussé mes longues bottes Hush Puppies et je suis allée marcher. prendre l'air en attendant les dernières corrections du document sur lequel je suis en train de travailler.

une neige légère avec un temps relativement doux. un petit saut à la bibliothèque qui m'a revigorée. ce soir, ce sera le cinéma… encore ! tous ces lieux et activités culturelles me manquaient… au point de me faire oublier l'hiver… je suis heureuse tant que ce n'est pas glacial…

décembre au Québec…

Bolac . 2 décembre 2016

photo : Andrée Morin

il y a bien longtemps que j'ai écrit pour raconter de ce que je vis, autre que mes randonnées cinématographiques… dernier en liste : Alliés, film traditionnel dont je n'ai pas grand chose à dire. ce sont les têtes d'affiche qui en valent le détour. toutefois, je ne vois pas d'où vient la soit-disant chimie entre Brad Pitt et Marion Cotillard. à part le baiser dans la voiture, les étincelles sont rares et rien à voir avec l'électricité bien tangible qu'il y avait entre feus Mr. et Mrs. Smith.

bon ! il n'y a pas toute cette neige à Montréal. on a surtout de la pluie et s'il neige, elle fond très rapidement, ce qui n'est pas pour me déplaire. en revenant vivre au Québec, j'anticipais l'hiver, évidemment ! on m'a déjà offert de très bons manteaux, presque neufs en plus. je suis prête… j'ai ramené toutes mes couvertures du Maroc et je n'ai pas l'impression que c'est ici que je les utiliserai. le chauffage à l'intérieur me manquait.

donc, bien installée dans un quartier agréable et à proximité des services, je peux tout faire à pied ou par internet… plus de facturation papier, ça me manquait ça aussi, en plus de la facilité avec laquelle les choses se font.

je croyais m'ennuyer en revenant, par manque d'aventure au quotidien… ma vie s'est beaucoup simplifiée et j'en avais grandement besoin. avoir 60 ans rend moins fantasque, du moins plus prudente. je cours moins vite, beaucoup moins vite…

je laisse redescendre la poussière avant de bouger. je veux retourner voir ce qu'est devenue la Bolivie, pays qui a changé ma vie en 1990.

j'ai la chance et le plaisir de travailler, comme pigiste, avec un groupe environnementaliste, exactement ce que je souhaitais. j'ai ainsi l'impression de participer à la cause, en plus de mettre, dans un bac brun, mes déchets organiques, merveilleux ! ma poubelle se réduit à un petit sac à emplettes par 2 semaines, génial !

la société évolue très vite, malgré bien des incohérences. le déclin de l'empire américain est annoncé avec l'élection d'un homme qui n'a rien d'autre à mettre de l'avant que sa fortune et sa connerie…

Doctor Strange

un mélange de réalisme, d'humour et surtout d'effets spéciaux, pour mettre en évidence les facultés psychiques non-utilisées de notre cerveau.

je ne m'attendais pas à autant de bagarre à la kung-fu, mais comme le Doctor Strange est amené à combattre les forces du mal… d'abord à Katmandou, puis à New-York, à Londres et finalement à Hong Kong, ça rue fortement dans les brancards.

il y a tellement d'effets spéciaux, adaptés à toutes les sauces : psychédéliques, kaléidoscopiques, machiavéliques… étourdissant, même éreintant. c'est trop !

Tilda Swinton joue à merveille le rôle de l'Ancienne, qui initie le docteur à son pouvoir. un Benedict Cumberbatch que je n'aimais pas avant de le découvrir dans ce personnage aux dons surhumains.

pour amateurs d'effets spéciaux, à la Inception…

Arrival

Arrival de Denis Villeneuve

Le talent de Villeneuve n'est plus à discuter. il maîtrise son art et sait très bien adapter le traitement adéquat au sujet, inspiré ici de la nouvelle Story of Your Life de l'auteur américain Ted Chiang.

ce que je déplore, c'est la façon de nous montrer les extra-terrestres… des êtres plus près du monstre que de l'humanoïde. leur technologie avancée leur permet de venir nous rendre visite, donc pourquoi ne serait-il pas aussi plus évolués que nous sur le plan physique ? ou du moins d'apparence similaire…

et encore une fois, les puissances mondiales veulent se donner la main pour les combattre… quand, on s'en doute, ils sont pacifistes et veulent nous aider à sauver l'humanité.

c'est un film bien ficelé, d'une lenteur qui nous fait apprécier le suspens qui croît au même rythme, entrecoupé de scènes poétiques à la Terrence Malick, qui nous transportent dans l'univers intuitif de Louise et qui nouent l'histoire.

je crois mordicus à la vie à l'extérieur de notre système solaire, que notre peur les empêche de s'approcher et de nous aider à sauver la planète. je crois aussi qu'ils se lient aux humains dont l'esprit est en éveil, les aidant à faire avancer le monde par la spiritualité.

il nous reste à faire un film à leur image… et qui leur rendre hommage.

la vie…

"La vie est une maladie mortelle, transmissible sexuellement." Jacques Dutronc

c'est l'Halloween…

Alexandra au sourire accroché, derrière son comptoir de viennoiseries

j'ai décidé de prendre une pause et de faire des courses. sur la rue, fées, supermen, fantômes, citrouilles, papillons… enfants, ados, adultes, tous déambulent joyeusement… et à l'épicerie de produits naturels, les gars sont emballés dans des sacs de papier… rigolo !

j'entre donc à la boulangerie Les Copains d'abord, où Laura, une amie bolivienne, est attablée lisant Le Devoir. on s'est connue en Bolivie, au début des années '90, toutes les 2 coopérantes à La Paz. son statut lui permettait de retourner dans son pays pour y faire de la coopération canadienne. on a discuté au moins une heure, elle devant un chocolat chaud et moi devant un chaï, grignotant mon carré aux dattes.

j'aime ce quartier, où je peux tout trouver à proximité et y rencontrer des gens que j'aime, en plus…

éteignez vos appareils…

Snowden, d'Oliver Stone ne nous cache rien sur les "efforts" des États-Unis pour protéger ses citoyens… et c'est au nom de cette sécurité nationale qu'ils espionnent qui ils veulent, partout, à tout moment, à leur insu. et c'est Edward Snowden qu'on accuse d'espionnage ! la Chine le laisse partir et la Russie l'accueille. il semble heureux d'avoir divulgué la vérité, comme bon défenseur des droits de la personne.