dimanche 19 juin 2022

Van Gogh et Frida…

Il va de soi que ces 2 artistes ont vécu à des époques différentes avec des contraintes bien distinctes. Toutefois, on doit l'admettre, les 2 ont beaucoup souffert.

Quant aux expositions, des expériences immersives, même si on aime Frida, l'expérience ne porte que sur sa vie. Grande déception, aucune de ses œuvres n'est présentées dans cette expo.

Quant à Van Gogh, on est servi à souhait…






et pour Frida…









Vernon Subutex

Paul Ahmarani, David Boutin étendu et Dominique Quesnel

Un moment hilarant, quand une troupe de Bunnies vient danser sur la musique de Vernon.

La finale où Vernon témoigne de sa dégringolade.

Si vous avez envie d’un grand divertissement, subversif, parfois hilarant et surtout intelligent, ne manquez pas ce spectacle à l’Usine C.

Inspirée du 1er tome d’une trilogie urbaine, écrite par Virginie Despentes, on pourrait croire à la version parisienne de « La bête et sa mère » de David Goudreault. Les 2 œuvres ont été écrites au même moment. Il va de soi que l’histoire n’est pas la même, mais le contexte et l’atmosphère, jusqu’au protagoniste Vernon, joué par David Boutin, se ressemblent.

Une distribution qui nous en met plein la vue, sûrement épuisée après ces 3 heures d’intensité théâtrale. Sauf Vernon, les comédiens se prêtent à plus d’un rôle. On peine parfois à les reconnaître, tant les registres sont éloignés les uns des autres.

Je ne suis pas du tout fanatique d’Anne-Marie Cadieux, qui joue toujours sur le même ton sec et saccadé, mais ici, elle se donne entièrement pour nous fait rire aux éclats. Pour une fois, son rythme et sa cadence s’appliquent à merveille à son personnage principale, riche et fofolle et accro au sexe, en quête de sensations fortes.

À droite sur la 2e photo, Paul Ahmarani en Bunny (…). Lui par contre, sait toujours adopter le ton juste à chacun de ses personnages. Je souligne aussi la performance de Dominique Quesnel, que je n'avais jamais vue au théâtre. Elle est vraiment dans son élément.