lundi 26 octobre 2020

My Salinger Year

Sigourney Weaver et Margaret Qualley, qui joue son assistante.

J'aime beaucoup le cinéma de Philippe Falardeau*, qui n'est pas le fils de l'autre…

De belles images, qui portent l'espoir d'une jeune poète et sa relation avec un grand écrivain, qui l'encourage à écrire.

Toutefois, ce film m'a laissée un peu sur ma faim. J'y ai vu plusieurs parallèles avec Ma vie avec John F. Donavan de Xavier Dolan. Ça se joue à peu près sur le même registre, on admire un personnage célèbre et inaccessible.

Et, on a aussi une grosse tête d'affiche, Sigourney Weaver plutôt que Susan Sarandon…

* Mes 2 préférés :

La moitié fauche du frigo, 2000

Monsieur Lazhar, 2011

dimanche 11 octobre 2020

Festival du nouveau cinéma

THALASSO . Guillaume Nicloux

Michel Houellebecq et Gérard Depardieu

Mettez Michel Houellebecq et Gérard Depardieu dans une centre de thalassothérapie et vous êtes certain-es de rire. Est-ce de l'absurde ?

Quand on les voit sortir, le corps enduit de boue, où Gérard suit Michel, c'est Astérix et Obélix… Et comme eux, Michel joue le philosophe en abordant des sujets ésotériques sous un discours noyé d'éternité, tandis que Gérard, abasourdi, l'invite à tomber dans ses grands crus, sans se prendre au sérieux.

Et ce boxeur qui cherche sa mère octogénaire ayant fui le domaine conjugal avec un homme 40 ans plus jeune qu'elle, jeunesse et liberté prône-t-elle ! Michel ne veut pas la trahir auprès de son fils, accompagné de sa copine voyante à qui Michel demande une lecture de tarot. Deviendra-t-il Premier Ministre aux prochaines élections ?

On assiste à des discours sur la vie, la mort, l'amour, la politique et même la sagesse de Sylvester Stallone, qu'on aurait aperçu nu sur la plage…

Il y a des moments presque hilarants. Est-ce de l'improvisation ?


SIBERIA . Abel Ferrara

Willem Dafœ

Ici, on est dans une quête initiatique ou une rencontre avec soi-même. Willem Dafœ est tenancier sur un faîte de montagne, où passent des voyageurs avec qui il partage, comme il peut… il y a au moins l'alcool qui les réchauffe.

C'est un film sur la solitude porté par des images, parfois angoissantes, qui nous révèlent diverses facettes de sa personnalité, à travers la rencontre de personnages ayant marqué sa vie.

Les décors sont magnifiques. Des cimes enneigées aux dunes désertiques, son parcours nous ramène à son lieu de vie, dévasté, sans qu'il en semble perturbé.

Un homme en quête de sagesse…

Un film étrange, à caractère psychologique.

vendredi 2 octobre 2020

28 jours en ligne…

Ayant livré des maquettes pour la vérification, je suis partie au cinéma dans l'intention de voir 2 films, juste avant la fermeture des salles pour les 28 prochains jours. Arrivée au Cinéma Beaubien un peu en avance, ma surprise a été de découvrir que presque tous les films affichaient déjà complet.

Katerine Savard (nage papillon) dans le rôle de Nadia

J'ai donc vu Nadia, Butterfly, de Pascal Plante, sur l'univers du sport olympique. Le combat existentiel d'une jeune femme pour se refaire une vie après une carrière sportive.

On suit Nadia et son équipe lors des jeux olympiques de Tokyo. Elles y gagnent la médaille de bronze. Les scènes dans l'eau sont impressionnantes et le jeu des filles, non comédiennes, tout autant.

Ensuite, j'ai vu De Gaulle, parce que je ne pouvais pas voir Lola vers la mer… plus de siège.

Film historique et un peu trop classique et linéaire. L'apport du général pour sauver la France, ce qui n'est pas peu dire, mais quand même.

Les moments forts de ce film portent sur la relation de Charles et de sa fille Anne, trisomique, morte à l'âge de 20 ans. La Fondation Anne-de-Gaulle a été fondée en son honneur, par Yvonne et Charles de Gaulle.

Je vais donc suivre le Festival du nouveau cinéma en ligne… à défaut de pouvoir aller au Cinéma Impérial.

jeudi 1 octobre 2020

La Déesse des mouches à feu, réalisé par Anaïs Barbeau-Lavalette, adapté du roman de Geneviève Pettersen.

Il a fallu que je dorme pour me faire une opinion sur le film. Il est certain qu’on en sort secoués, mais j’ai été étourdie plus que séduite.
J’y allais avec des à priori et à part la drogue et le sexe, c’est maigre. De là ce besoin d’agitation au niveau de la scénographie. C'est donc le traitement visuel donne le poids dramatique. Il y a de très beaux plans, mais c’est criard et excessif, comme les ados. La fin est prévisible, même si ça n’arrive pas du côté où on l’attend.

Je ne sais pas pourquoi il y a autant de films sur les ados, sinon pour nous faire prendre conscience de leur mal-être. Comme si tout le monde se donnait le mot. Est-ce un signal d'alarme ?

Il va de soi que ces jeunes n’ont pas le feu sacré qu’on avait, qu’ils se cherchent et qu’ils se perdent plus qu’ils se trouvent. Je constate d’ailleurs que ça touche beaucoup plus que cette nouvelle génération. Tous les marginaux qui nous ont suivis en sont ressortis écorchés et un peu perdus. On a beaucoup rêvé et eux ne veulent pas se réveiller…

À voir en ayant pris une bonne grande respiration ou après une longue marche. Heureusement, j’y suis allée à pied…


La veille, j'ai vu La bonne épouse, pour Juliette Binoche, évidemment ! Vraiment rien à en dire, si ce n'est que la femme française a décidé de se libérer, en se référant à mai 68… Vaut mieux tard que jamais.
On se demande quand même à qui s'adresse ce film, où la religieuse, Noémie Lvovsky, un peu rebelle et géniale, lance son voile à la toute fin…