Pina Bausch

Elle n'est plus à présenter… c'est une icône dans l'univers de la danse. Elle intègre du théâtre à ses œuvres avec une fine touche d'humour.

23 personnages inspirés de Palermo où elle est en résidence. Pina est encore habité par le mur de Berlin, qu'elle fait s'effondrer tout juste avant le moment historique.

La nouvelle génération côtoient les piliers de la troupe, ce qui ajoute de la singularité à cette œuvre empreinte d'intelligence. On assiste à un enchaînement de faits anodins, joués dans la rue, avec un coté à la fois baroque et poétique.

Les pièces dansées sont d'une grande finesse et on en sort nourris, mais surtout époustouflés.

C'est WOW !

Pina Bausch est décédée en juin 2009.

Chers Gaulois…

 

Astérix et Obélix: L'Empire du milieu . Source : Pathé

Ce n'est pas le meilleur de la série, mais on rit tout de même des quelques bonnes blagues en référence à l'actualité.

Une aventure ambitieuse pour Guillaume Canet, qui fait un Astérix attachant. Par contre, il est plus difficile d'oublier Depardieu qui n'avait pas besoin de rembourrage pour jouer ce cher Obélix, contrairement à Gilles Lellouche. On finit tout de même par y croire, malgré l'inégalité de son gros ventre.

Vincent Cassel est impeccable dans ce César belliqueux et rageur, dont Cléopatre se lasse. Marion Cotillard n'a d'ailleurs que de brèves apparitions.

danse et théâtre

 

« M » de Marie Chouinard . Source : www.mariechouinard.com

Elle continue de se réinventer et de nous surprendre. Même si elle travaille toujours sur le thème de l'animalité qui nous habite. Le corps et ses possibilités sont investis, le souffle en est le moteur.

On ne peut s'empêcher de faire référence à :

• prélude à l'après-midi d'un faune

• body_remix/les_variations_goldberg

• jérôme bosch : le jardin des délices

où les corps se contorsionnent et se projètent pour nous révéler les facultés de la colonne vertébrale, en utilisant le souffle comme moyen de communication.

Fascinant ! Un univers dynamique et coloré.

Vous êtes animal . Jean-Philippe Baril Guérard . Source : quatsous.com

C'est le théâtre-documentaire le plus dynamique et divertissant que j'ai vu dernièrement. Le seul bémol vient des maints extraits en anglais, parce qu'on se retrouve à New-York.

Toutefois, la trame de la pièce, qui s'appuie sur L'origine des espèces de Charles Darwin, tout en faisant un résumé de l'actualité, nous fait vivre des scènes un peu délirantes et d'une grande pertinence.

On ne remet pas en question la théorie, on l'utilise pour extrapoler sur notre existence dans l'univers.

Un spectacle drôle et intelligent !

Note : J'ai lu El origen del hombre de Darwin, où il est évidemment question de la théorie. C'est d'ailleurs sur quoi repose ma démarche artistique.

Série Fossiles . 1995 . technique mixte

morinarte.com/peinture