Comme si je ne faisais que ça… aller au cinéma.
« Le chant de la forêt » de João Salaviza et Renée Nader Messora, est une collaboration Brésil-Portugal, présenté au Festival Présence Autochtone et primé à Cannes : Un certain regard.
Ce film nous présente la réalité des Chamans d'Amazonie, soit la communication avec les forces de la nature, tout comme avec les esprits.
Ihjãc qui, d'après ses aptitudes, devrait devenir Chaman, s'enfuit pour échapper à ses responsabilités.
Un film sensible et qui peut sembler peu réaliste si on ne sait pas ce qu'implique être Chaman.
Dans un tout autre registre, mais toujours en lien aux Autochtones, à qui on semble vouloir redonner l'importance qu'ils méritent, « Museo » film mexicain de Alonzo Ruizpalacios, Ours d'argent du meilleur scénario à la Berlinale.
On nous démontre l'importance de l'art maya à travers la collection d'envergure du Musée national d'anthropologie de Mexico.
Ce film s'inspire d'un fait réel qui a secoué le pays à la veille de Noël 1985. On y démontre également comment peuvent disparaître des pièces d'une valeur inestimable aux mains de collectionneurs étrangers.
Ici, le lien se fait par la nature… et le besoin de vivre librement.
Photo : TIFF / Toronto International Film Festival
« Il pleuvait des oiseaux » de Louise Archambault, film d'une grande sensibilité.
On nous oblige à réfléchir au vieillissement, mais surtout à la vie, à la liberté, de penser, de choisir la façon dont on veut vivre et surtout de mourir. Film d'actualité avec le débat entourant les nouvelles mesures à prendre pour l'aide médicale à mourir.
Andrée Lachapelle, Gilbert Sicotte et Rémy Girard sont remarquables. 3 personnages différents, tant par leur passé que par les raisons qui les incitent à fuir la société.
Un film qui s'est inspiré du roman de Jocelyne saucier.