dimanche 22 mars 2020

moi et l'autre…

distanciation sociale . bôlac . été 2012

Je vis le confinement à l’année… étant travailleuse autonome, je trouve mes contrats principalement par internet. Je tire une très grande satisfaction du fait de travailler chez-moi. Le télétravail permet la concentration et l’efficacité, en plus d’un horaire adapté au rythme de vie de chacun-e. En hiver, je surveille le thermomètre pour aller faire mes courses, à proximité, quand le mercure oscille entre -1° et 1.
Ce temps de restriction me permet donc de prendre plus de temps pour des projets personnels et pour régler des choses laissées en suspens. Il va de soi qu’en temps normal, lire sans pandémie, ma préoccupation est de gagner ma vie. En ce moment, où la priorité est la santé et que je suis artiste, je vais consacrer plus de temps à des activités créatives.
N’ayant pas de symptôme et n’étant pas d’une nature peureuse, je ne vis pas l’anxiété qui semble atteindre la population plus rapidement que le virus. Je sors donc pour aller faire mes courses tout en étant prudente. Étant cinéphile et ne pouvant plus jouir du grand écran, je consomme via internet. Et j’ai aussi plus de temps pour lire.
Je suis épatée par la pro-activité du gouvernement québécois. On peut aussi constater que le milieu de la santé développe des mesures plus souples pour contrer la propagation du virus, dont l’hôpital dans l’hôpital à Notre-Dame.
On peut donc déjà dire que la face du monde va changer, nos préoccupations seront d’ordre communautaire plus que monétaire. Enfin ! Il fallait qu’une pandémie menace le monde pour qu’on réagisse.
Je vais aussi commencer un beau grand ménage du printemps qui me permettra d’assainir mon lieu de vie, tout ça avec l’arrivée du soleil. On pourra ouvrir les fenêtres, puisque la qualité de l’air s’améliore en parallèle à la baisse de l’activité humaine…
Aura-t-on compris qu’il est temps d’être bien avec soi-même plutôt que de se perdre dans la consommation et le divertissement ?
Je souhaite donc la santé à tout le monde et du plaisir à rester chez-soi, à la découverte de soi.

dimanche 8 mars 2020

14 jours 12 nuits


Captures d'écran

Un très beau film de Jean-Philippe Duval, réalisé en partie au Vietnam, ce qui donne déjà des images sublimes…
Une histoire émouvante où se créent des liens autour des thèmes de l'adoption et de la mort.
On se rend compte, encore une fois, à quel point on est privilégié-es de vivre dans un pays où les femmes sont traitées égales à l'homme. Pour celles qui en doutent encore, allez voir ce film.