dimanche 24 octobre 2021

DUNE


Denis Villeneuve
 et Javier Bardem . Photo : Chia Bella James

Il faut voir ce film, qui marquera l'imaginaire des gens et l'histoire du cinéma. Mes réserves sont uniquement au niveau des bagarres, dont l'ampleur égalent les moyens gigantesques de cette production.

Le génie de Denis Villeneuve continue de nous épater. Et tout comme lui, je suis fascinée par le désert, où je me suis retrouvée à quelques reprises.

On dit bien qu'une image vaut mille mots :

Captures d'écran : Youtube

lundi 11 octobre 2021

Festival du Nouveau Cinéma

Joséphine Bacon et Devery Jacobs . Photo : MK2 Mile-End

BOOTLEGGER . Caroline Monnet
Anichinabée, elle a du talent et l'audace que lui permet un 1er film. On est parfois en présence de tableaux, presqu'abstraits, offerts par la vaste nature du Nord-du-Québec. Une incursion dans l'univers des Algonquins, leur histoire, leur quotidien, leurs préoccupations.
Le film a été tourné en partie en ojibwé avec des acteurs professionnels, dont : Devery Jacobs, Joséphine Bacon, Samian, Jacques Newashish, et des amateurs autochtones. L'intruse, qui vient semer la pagaille, est Pascale Bussières.
On oscille entre des plans visuels qui nous transportent dans un flou artistique et des plans frontaux, presque journalistiques, mais qui appuient parfaitement le ton dénonciateur du film.

Milena Smit et Penélope Cruz . Photo : IMDb

MADRES PARALELAS . Pedro Almodóvar
Je suis de la génération Almodóvar; on ne peut pas en douter à voir les têtes blanches dans la file d'attente. Je suis arrivée assez tôt pour avoir « ma place », assez à l'avant et bien au centre.
C'est agréable de voir un film à l'Impérial, une des belles salles réparties aux 4 coins de la ville, comme le Corona, le Rialto et l'Outremont.
2 histoires parallèles où il est encore question d'ADN et de recherche pour une réconciliation avec le passé. C'était la guerre en Espagne, des ancêtres enterré.es, sans laisser de traces…
On retrouve Rossy Di Palma, dont Almodóvar ne peut se passer, toujours aussi fascinante et juste.
C'est intéressant comme tous les films de ce maître espagnol, mais ce n'est pas Douleur et gloire, son film autobiographie et d'une grande force d'évocation.


Photos : Film Opale

LES OISEAUX IVRES
. Ivan GrbovicSara Mishara
Ce film, dont les images parlent souvent d'elles-mêmes, nous prouvent que le cinéma évolue vers une nouvelle écriture, plus dynamique et actuelle. Peu de mots inutiles, mais des images fortes et évocatrices. Une belle recherche visuelle qui nous plonge dans le drame, appuyé par une trame sonore tout aussi suggestive. La part de fiction permet d'édulcorer une situation qui aurait pu être évitée mais qui donne tout son sens à l'issue du film.
On s'attache à Jorge Antonio Guerrero (Roma) et on le suit dans sa quête d'amour et de liberté. Hélène Florent (qui est partout en ce moment) et Claude Legault sont aussi de la distribution, en plus des acteurs hispanophones. On les remercie pour enrichir notre culture et de représenter les travailleurs saisonniers qui nous permettent de manger de la laitue fraîche.


Photos : Netflix

LE POUVOIR DU CHIEN . Jane Campion
Elle n'a plus besoin de présentation, la 1ère à avoir reçu la Palme d'or au festival de Cannes pour son film La Leçon de pianoen 1993.
Une adaptation du roman de Thomas Savage. Comment décrire ce film de facture un peu traditionnelle, dont l'histoire, assez fascinante, est totalement d'actualité. Une histoire de vengeance habile.
Le jeu de Benedict Cumberbatch, tout en subtilité, donne le ton, tout comme celui du jeune Kodi Smit-McPhee*, par qui se dénoue le drame, d'une façon totalement inattendue.

* Il a vraiment un petit quelque chose de Théodore Pellerin, même physique, en plus androgyne.

LA MAIN DE DIEU . Paolo Sorrentino
On attend beaucoup suite à La grande bellezza, qui a obtenu l'Oscar du meilleur film étranger en 2014.
On se bidonne vraiment une bonne partie du film, assistant à des situations cocasses qui mettent en scène une famille de Napoli. Vraiment très drôle ! Les parties de soccer impliquant Diego Maradona* sont au centre de leur vie, de là le titre du film.
Et, un revirement nous entraîne dans une lenteur plus dramatique qui enlève tout le piquant à l'histoire.
À remarquer toutefois la performance du jeune acteur Filippo Scotti.

* La « Main de Dieu » fait référence à l'expression utilisée par Diego Maradona pour qualifier son but marqué volontairement avec la main, contre l'Angleterre (score final 2-1 pour l'Argentine) lors du quart de finale de la Coupe du monde 1986. Un geste illicite que le corps arbitral, estimant que Maradona avait marqué de la tête, n'avait pas vu.

dimanche 10 octobre 2021

Mourir peut attendre (…)

Daniel Craig et Léa Seydoux, amoureux dans le dernier 007

Avant de plonger dans le FNC / Festival du Nouveau Cinéma, je suis allée voir le dernier James Bond, question de voir Daniel Craig interpréter le fameux 007, celui qui aura renouvelé l'image de cet agent secret misogyne.

Le film réalisé par Cary Joji Fukunaga présente une belle distribution, dont Léa SeydouxRalph Fiennes, Benjamin Whishaw (Le parfum) et Jeffrey Wright (Basquiat).

Malgré le titre, James Bond est bel et bien mort à la fin de cet Opus… Il a eu une fille, qui a ses yeux et son intelligence. Il avait démissionné des services secrets et c'est une jeune femme (Lashana Lynch) qui a hérité du matricule 007. Serait-ce un présage ? Et, pourquoi pas une agente spéciale…

Il est question de la création d'un virus élaboré à partir d'ADN de différents individus. On se trouve donc face à une multitude de fioles dont la composante diffère. Il se transmet par le toucher, mais seulement aux personnes dont l'ADN est compatible avec le virus, et dont les symptômes ressemblent à ceux de l'Ébola, mortel…

Je n'apprécie pas beaucoup ce genre de film, grosse pétarade, avec un budget et des effets spéciaux démesurés. Malgré tout, j'y ai noté une erreur de continuité : il vient de subir un assaut, atterré, sous la poussière, peau et costume lacérés. Au moment où il se lève pour s'enfuir, plus aucune trace de l'explosion sur son beau costume impeccable.

Il faut admettre que ce gars a un charisme du tonnerre, une présence et un talent remarquables.

Note : J'ai eu la chance de voir Daniel Craig à Marrakech. Il venait de placer un appel dans une boîte téléphonique sur la rue principale à Guéliz. Nos regards se sont croisés, sans que j'aie la présence d'esprit de lui lancer : « Hi James ! ».

lundi 4 octobre 2021

Maria Chapdelaine

Photo : Hollywood PQ

Je suis allée voir Maria Chapdelaine de Sébastien Pilote… parce que j'aime Antoine Olivier Pilon, Sébastien Ricard, Martin Dubreuil, Gabriel Arcand, Gilbert Sicotte, le petit Émile Picard, qu'on voit peu et Émile Schneider, que je n'avais jamais vu jouer… mais… mais… mais…

Je n'ai jamais lu le roman ni vu la version de Gilles Carle, filmée en 1983.

Le film aurait pu et surtout « dû » faire 90 minutes…