Minus One . les Grands Ballets Canadiens
une œuvre d'une grande originalité, chorégraphié par Ohad Naharin, que j'avais vue lors de la 1ère à Montréal, il y a 15 ans.
d'après mon ami Pierre, maître de ballet, rien na été ajouté ou enlevé… une pièce qui n'a pas d'âge, tout comme les partitions musicales, alliant traditionnel, populaire, baroque, ethnique…
on a souvent l'impression que la troupe s'en donne à cœur joie, malgré les exigences physiques de ce spectacle. on passe par toute la gamme des émotions, de l'angoisse à l'hilarité… question de nous faire reprendre notre souffle. de bons moments d'emballement et d'allégresse.
les parties de groupe sont les plus intéressantes, dont celle où les artistes, à tour de rôle, s'écartent de la file en mouvement, pour dire qui ils sont, parlant d'eux-mêmes avec humour… et cet autre moment, où ils viennent chercher les gens dans la salle pour danser avec eux, une partie à la fois touchante et hilarante. un petit moment de gloire offert au public, surtout pour la dame enlacée et retenue au centre de la scène jusqu'à ce que tous les autres soient retournés à leur siège.
la troupe a eu droit à une longue ovation debout de tout le théâtre Maisonneuve, soit environ 1450 places… un succès ! inoubliable !
je n'ai pas l'habitude de n'utiliser que le masculin, mais ici le texte en serait alourdi. je suis contre cette règle de français qui dit que « le masculin l'emporte sur le féminin ». oui, bien sûr ! je suis féministe !
je n'ai pas l'habitude de n'utiliser que le masculin, mais ici le texte en serait alourdi. je suis contre cette règle de français qui dit que « le masculin l'emporte sur le féminin ». oui, bien sûr ! je suis féministe !