samedi 18 janvier 2025

Le nombre d’or

Lucie Mongrain et Carol Prieur . Photo : Sylvie-Ann Paré

Le nombre d’or de Marie Chouinard, assez surprenant… Même si j’ai eu l’impression qu’elle avait pigé un peu ici et là dans ses anciens spectacles : Prélude à l’après-midi d’un Faune, Le Jardin des délices

Ça devient de la danse-théâtre et la nudité n'effraie plus personne. Ils et elles reviennent tous pour la finale, nu.es avec des masques de bébés qui nous dévisagent. On avait eu droit aussi aux personnes âgées.

Le tout fait avec beaucoup d'humour…

J'apprécie la diversité des membres de sa troupe, tant par les origines que par les corps, certains plus enveloppés, d'autres vieillissants, dont la doyenne qui ne cache pas son début de cellulite et ses petits plis au ventre.

On est toujours dans un reflet de la société. Intéressant !

dimanche 15 septembre 2024

Vue partielle sur la collection privée du MBA…

 

Manuel Mathieu . Autoportrait . 2017
Acrylique, bâton à l'huile, fusain, peinture en aérosol, crayon, ruban-cache sur toile

Shanna Strauss . Gardiennes de la mémoire . 2017
Transfert d'image, acrylique, gravure et pyrogravure, tissu imprimé, alvéoles de cire, lettres imprimées au pochoir sur assemblage de bois brûlé

Yinka Shonibare . Pan . 2018
Fibre de verre, wax peint à la main, globe coloré à la main, feuille d'or, acier


Hommage à Leonard Cohen, vue du 4e étage.
El Mac and Gene Pendon du collectif MU

vendredi 23 août 2024

Bansky et l'art de rue

Bansky, sur les traces de Warhol et de Basquiat…

Signature sur une ancienne canette de peinture
pour inscrire sa marque de commerce. 2019

Sans commentaire

Suicide Man . 2009
Une des nombreuses interprétations de la statue de David.

Paint Pot Angel . 2009
Présentée à l'exposition clandestine Bansky Venus Bristol Museum de Londres.

Installation






mercredi 15 mai 2024

Anne-Marie Cadieux et David Boutin . Vernon Subutex 2 & 3
Photo : Alain Roberge / La Presse

La 1ère partie est plus enlevante que les 2&3, qui semblent avoir manqué de budget et de temps pour une réalisation à la hauteur du contenu. C’est plus lent à démarrer que le tome 1 et on sent le manque de moyens, même si l’ingéniosité sert bien le décor.

L’intérêt de ces pièces réside dans le leitmotiv de Virginie Despentes, soit la dénonciation des injustices faites aux femmes, de leur exploitation, tout en citant Simone (de Beauvoir, Veil, ou même Monet-Chartrand…), le pouvoir de l’argent et le despotisme des dirigeants, donc des méfaits du patriarcat.

Autant j’avais ri l’an dernier en voyant le tome 1, autant j’ai pleuré avec la dramaturgie qui habite les tomes 2 et 3. Je les ai pourtant lus… On aborde une réalité qui relève du patriarcat, soit les massacres perpétrés en France par des Islamistes. On y va crûment !

Il faut souligner le travail des comédien.nes qui s’en donnent à cœur joie. David Boutin, encore plus touchant, plus sale et délabré. Paul Ahmarani, qui passe aisément d’un personnage à l’autre tout en nuançant son jeu, comme Anne-Marie Cadieux, tout aussi hilarante avec une syphilis grimpante qu'une fourrure tombante. Le jeu de Dominique Quesnel, sous ses divers personnages, est tout aussi époustouflant ! Elle aurait intérêt à jouer plus, surtout la comédie.

On plane avec eux sous des airs connus et parfois mythiques.

La responsable de la billetterie, touchée par mon enthousiasme face à l'œuvre, m’a invitée à voir l’intégrale lors de la dernière représentation. J’ai dû refuser l’offre, ayant un anniversaire ce jour-là. J'aurais bien revu le tome 1…

J’ai les 3 tomes que je relirai peut-être… mais j'admets que c’est plus rigolo à voir qu’à lire. Je conseille fortement ce spectacle, dont le succès aura peut-être raison des bailleurs de fonds.

BRAVO à Virginie Despentes, Angela Konrad, à toute la troupe, aux équipes artistiques et techniques !

vendredi 3 mai 2024

il y a trop longtemps…

 

Une belle interprétation du Lac des signes par la troupe de Marie Chouinard,
qui se veut une dénonciation du viol en tutu…

Marie Chouinard et Hofesh Shechter nous présentent leur interprétation
du Lac des cygnes, suivis de Minus 16, de Ohad Naharin : un délice !

jeudi 28 décembre 2023

 

dimanche 22 octobre 2023

Killers of the Flower Moo


Merci à Martin Scorsese pource bel hommage aux Premières Nations !


Même si De Niro n'a pas le beau rôle, ni DiCaprio d'ailleurs, les 2 acteurs campent bien leurs personnages au point de nous faire oublier qui ils sont dans la vraie vie. Lily Gladstone est tout aussi crédible dans le personnage de Molly, qui a finalement été sauvée d'un empoisonnement, qui aurait fait de son mari (DiCaprio) l'héritier des biens du clan familial.

Ce film est une fresque historique qui relate le massacre des membres de la communauté osage. Une tuerie qui permettait à King Hale (De Niro) de continuer de s'enrichir au détriment des habitants de ce territoire, où l'or noir coulait à flot. C'est le FBI qui finira par démanteler ces méfaits, suite à une série de morts suspectes.

Le film a été tourné sur le territoire osageavec eux, tout et en travaillant avec les artisans sur place pour respecter les coutumes, les décors, les accessoires, les costumes et tous les articles d'apparats.

Il s’agit de l'adaptation d'un ouvrage de David Grann paru en 2017.

samedi 16 septembre 2023

Ceci n'est pas un tableau abstrait…

 … c'est la planète en décomposition.

Edward Burtynsky nous fait découvrir toute la détresse que subit la planète
sous les interventions humaines. Quel désastre !

Marais salants #25, petit Rann de Kutch . Gujarat . Inde . 2016

Étangs d'eau salée #1, près de Fatick . Sénégal . 2019

Résidus de charbon #1 . mine de Ravensworth
Vallée Hunter . Nouvelle-Galles du Sud . Australie . 2022

MP Materials #6 . mine de Mountain Pass . Californie . États-Unis . 2023
Rangées d'équipement minier obsolète, gardé pour en tirer des pièces de rechange.

Tableau final de l’amour

Francis Bacon . Three Studies for Self-Portrait . 1972 . Oil on canvas . 35.5 x 30.5 cm

© The Estate of Francis Bacon. All rights reserved, DACS/Artimage 2023.Photo: Prudence Cuming Associates Ltd
Tableau final de l’amour . Photo : Usine C
Dans cet œuvre, Larry Tremblay poursuit sa mise à nu de l’être humain. Il s'inspire de la vie tumultueuse du peintre Francis Bacon et nous révèle sa quête artistique, viscérale et dangereuse de la vérité profonde de l’être.Autodidacte, Bacon suit les pulsions presqu'animales de l’homme. Sa conception du monde est partagé entre les forces vitales et les forces destructrices, entre la poésie et la violence. Le rouge sanguin habite l'espace et renforce la cruauté des images.C'est la vision d’un artiste obsédée par le corps, qui résonne comme un cri. Il s'adresse à l’amant qui s’est introduit dans son atelier, en pleine nuit, et qui lui a servi de modèle. On retrace les errances de leur relation passionnelle et dévastatrice.La metteure en scène Angela Konrad s'empare de l'écriture pour percer le mystère et la violence que recèlent les tableaux de Bacon.

jeudi 7 septembre 2023

World Press Photo

Jonathan Fontaine . L'ultime voyage des nomades / Éthiopie
 
Mads Nissen . Le prix de la paix en Afghanistan