mercredi 1 septembre 2021

l'amour du cinéma…

Ça reste encore le meilleur divertissement en attendant le théâtre qui revient en septembre…

Alors 2 films étatsuniens, qui attirent par leurs distributions :


Flag Day, dernier film de Sean Penn, avec sa fille Dylan, d'après une histoire vécue. Ils interprètent leurs propres rôles, père-fille.

Le scénario est basé sur le roman de Jennifer Vogel, racontant son parcours à partir du moment où son père, qu'elle admire, les abandonne. Elle passe par des phases de rébellion, d'itinérance et de doute jusqu'à ce qu'elle décide, jeune adulte, de retrouver son père. Elle partagera son quotidien de petite misère et ses mensonges à répétition, qu'elle essaie toujours d'excuser. Un jour, elle prend la décision de reprendre ses études et s'inscrit à l'université en journalisme.

L'histoire se termine par une chasse-à-l'homme, en direct à la tété, pour traquer ce faux-monnayeur, qui n'a d'autres choix que d'en finir.

Sean Penn fait encore preuve de créativité. Une réalisation audacieuse tout en étant sans fard. On sent l'intention de garder un œil de journaliste sur certains faits, à travers des images parfois prises à la volée, par des moyens simples.


Steelwater, de Tom McCarthy, avec Matt Damon et Camille Cottin, sans oublier la petite Lilou Siauvaud, géniale.

J'avais quelques à prioris face à ce film étatsunien tourné en France. Par contre, je me suis dit que Matt Damon avait toujours choisi ses scénarios avec intelligence. Je ne l'ai pas regretté.

C'est encore une histoire père-fille, où il est aussi question de prison, mais dans le sens inverse. L'intrigue s'installe petit à petit, ponctuée de revers imprévisibles.

Il est un peu surprenant de voir Damon dans ce rôle de gars de chantier, mal dégrossi, sans culture artistique, qui n'a qu'un but : aider sa fille. Sa relation avec la petite Maya est un délice de complicité, où on peut parfois le voir retrouver son sourire.