Comment ne pas être sensible à la vie de cet artiste, un monstre musical, qui a vu naître toute une génération, la mienne.
Sa musique mêle blues et country, le rockabilly, une des racines du rock'n'roll ayant émergé au début des années 1950. Les stations de radio consacrées à la country refusent de le diffuser parce qu'il chante comme un Afro-Américain.
Elvis Aaron Presley est né en à Tupelo dans l'État du Mississippi. Il a grandi sous l'influence de la musique afro-américaine, ce qui fera d'ailleurs de lui « le blanc qui joue de la musique de Noirs ». Un grand talent auréolé d'un grand besoin de liberté aura marqué sa carrière au point qu'on veuille le faire disparaître de la scène, sous prétexte qu'il influence la jeunesse et surtout les jeunes filles, jusqu'aux et moins jeunes (…).
Des scènes très touchantes le dépeignent comme celui qui vit pour la musique et son public. Il aura été adulé, mais surtout manipulé jusqu'à l'esclavage, par son gérant le Colonel Parker, interprété par Tom Hanks. Son père Vernon a aussi collaboré à sa déchéance, tout aussi avide d'argent et sous l'emprise de Parker.
Elvis aurait voulu prendre son indépendance, mais Parker avait tout calculé pour le tenir jusqu'à son dernier souffle. C'est à en pleurer…
Il faut noter le jeu d'Austin Butler, tout aussi craquant qu'Elvis pouvait l'être. Jeu convainquant !
On se sort pas de ce film sans être secoué.e par la tristesse du dénouement de la vie de ce King. C'est injuste !
Voir Elvis ici sur avec ses musiciens en 1968, sur une petite scène intimiste. Naturel et sans prétention, une grande assurance qu'il a eu le temps d'acquérir.
On rit, avec Antonio Banderas et Penélope Cruz comment passer à côté… Une satire sur l'univers du cinéma et du jeu, de l'égo et de tout le flafla…
Oscar Martinez joue aussi l'acteur Argentin sur lequel le succès n'a aucune emprise.
C'est intelligent et drôle.
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