Photo : Stéphanie Jasmin / FTA
Comment décrire cet événement théâtral, puisqu'il en est…
Une œuvre de maîtres, à l'écriture, à la mise en scène et aux jeux. Un spectacle qui nous transporte dans l'univers de Marie-Claire Blais, sans interruption narrative… tout comme le texte sans ponctuation, caractéristique de son écriture.
Denis Marleau a su respecter et mettre en valeur l'œuvre de cette auteure particulière, qui nous présente des personnages qu'elle décrit avec une familiarité qui laisse à penser que ce sont des fréquentations… Aucun voile sous sa plume : prostitution, féminisme, racisme, extrémisme, sida, tout y passe…
22 interprètes, dont Emmanuel Schwartz, Anne-Marie Cadieux, Sophie Cadieux… dont le jeu s'accorde à la scénographie imaginative, construite à partir d'images-vidéos recueillies à Key West par Stéphanie Jasmin. Des images qui défilent au rythme du quatuor, qui fait aussi partie du décor et qui impose un effort de concentration supplémentaire aux comédien-nes.
Un jeu impeccable, à part quelques petits trébuchements sur les mots, qui s'enchaînent sur un débit soutenu et parfois rapide, suggérant aussi l'absence de ponctuation du texte original.
Une partie de l'équipe, dont Marie-Claire Blais, a participé à la discussion après la représentation, d'une durée de près de 4 heures, sans souffrir de longueurs…
Une partie de l'équipe, dont Marie-Claire Blais, a participé à la discussion après la représentation, d'une durée de près de 4 heures, sans souffrir de longueurs…
Ce spectacle présenté au FTA sera repris en salle au printemps 2020.
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