lundi 20 mars 2017

Machu Picchu

sommet du Machu Picchu et vue sur le Huayna Picchu . 1991

impressionnant ! entouré de falaises… perché à 2,438 mètres d'altitude, au-dessus des nuages.
on s'est retrouvés quelques francophones au sommet, à s'émerveiller et à écrire nos cartes postales. tout près, la cabane du gardien du site… une vue qui lui permettait de prévoir les invasions.
un voyage à partir de la Bolivie, par bus, traversier et train, 1 semaine aller-retour : La Paz, Copacabana, Puno, Cuzco, ville qui fut la capitale de l'empire Inca pendant longtemps, très intéressante aussi !
Ismail, un ancien étudiant de Marrakech, m'a écrit disant qu'il voulait voyager, se disant intéressé par l'Amérique du Sud. ça m'a replongée dans mes souvenirs.

photo : Anne Desjardins

samedi 18 mars 2017

l'hiver québécois


affichage urbain représentatif des suites d'une véritable tempête de neige, comme celle qui s'est abattue sur le Québec et les États-Unis cette semaine, en provenance de la côte Atlantique. tout a été fermé mercredi, un luxe que la province ne se permet qu'en hiver. la circulation devient impossible alors, on s'arrête…
je me souviens enfant, comme ce temps était merveilleux ! soit on restait à l'intérieur à s'adonner à nos passe-temps favoris, soit on s'habillait chaudement pour aller braver la tempête, sans trop s'éloigner de la maison.
mercredi, j'ai travaillé tranquille à la maison, recevant les commentaires des collaboratrices à distance et j'ai regardé, à maintes reprises, la neige s'accumuler et les vents s'amplifier… rendant la visibilité presque nulle et la circulation de plus en plus difficile à mesure que la tempête s'intensifiait.
on entendait les déneigeuses s'affairer au petites heures du matin suivant. dégager les artères principales et les trottoirs était une priorité, même si personne n'avait l'intention de bouger sans y être obligé.
un drame s'est d'ailleurs produit sur une autoroute, impliquant plusieurs véhicules bloqués sans ressource et des personnes sont mortes, un fait très rare lors d'une tempête de neige
le soleil s'est pointé depuis et a fait fondre la moitié de la neige qui était tombée.
c'est un hiver qui m'aura permis de revenir au Québec sans traumatisme, même si je n'aime pas le froid…

dimanche 12 mars 2017

moonlight


il est épatant que l'académie ait remis l'Oscar du meilleur film à Moonlight… enfin un film qui ne soit pas à grand déploiement et au budget faramineux ! est-ce qu'on veut se faire pardonner d'avoir longtemps récompensé une scène trop blanche ?
un film divisé en 3 volets : l'enfance, l'adolescence et l'âge adulte de Chiron, comme dans la vraie vie. Little (Alex R. Hibbert), Neger (Ashton Sanders), Black (Trevante Rhodes), un seul et même personnage aux différentes étapes de sa vie… joué par 3 acteurs remarquables. sans oublier Juan (Mahershala Ali), son protecteur, qui deviendra plus tard son mentor.

une scène où Chiron apprend à nager avec l'aide de Juan.

un film cruel, émouvant et criant de vérité. comment l'enfance façonne notre vie d'adulte…
et BRAVO à Brad Pitt ! pour avoir produit ce film.

samedi 11 mars 2017

les traumas…

autoportrait au manteau et fourre-tout rouges sur arrière-plan urbain

ça y est ! j'ai enfin surmonté un de mes traumatismes… la peur de l'agression sur la rue. la preuve, vêtue du bon manteau rouge offert par ma filleule Gabrielle, me rendant très visible à travers cette foule vêtue de couleurs sombres, pour attirer le soleil au maximum, j'ai ajouté mon beau fourre-tout rouge… que j'avais rangé depuis des lunes.
l'habitude de ne prendre que le strict nécessaire, un petit sac qui passe inaperçu… et tout d'un coup… on nous l'arrache… il ne reste plus rien… plus d'identité, plus de clé, plus d'argent, plus de menus objets intimes, plus rien… on prend donc l'habitude de ne sortir qu'avec une clé, l'œillet autour du doigt, sans bague non plus, 5 sous dans les poches, le rouge à lèvres caché quelque part…
étrange ! puisque pendant longtemps, je n'ai eu peur de rien, ni de qui que ce soit… serait-ce l'âge ? j'ai moins de réactions, je cours moins vite, j'ai surtout plus besoin de tranquillité et de sécurité… c'est un fait ! j'ai développé cette peur en rencontrant de vrais bandits… qui ne laissent aucune chance… on fige et on les laisse prendre, non ! « arracher » ce qu'ils veulent et on attend qu'ils partent…
ça y est ! je suis de retour à Montréal, où je marche tranquille sur la rue… toute de rouge vêtue, sac rouge en bandoulière… 8 mois plus tard… enfin !

dimanche 5 mars 2017

l'odyssée


on se souvient de Jacques-Yves Cousteau pour son implication à la protection de l'environnement… plutôt que sa collaboration avec les sociétés d'exploitation pétrolière en mer, qui ont financé ses 1ères explorations sous-marines en échange d'échantillons de sol.
c'est suite à l'expédition du Calypso en Antarctique, où les carcasses de baleines jonchent le rivage, que Cousteau devient l'écolo qu'on connaît. c'est d'ailleurs le souhait de son fils Philippe, collaborateur et cinéaste, qui reproche à son père, happé par le vedettariat, son manque de respect pour la nature. un séducteur, un beau parleur selon Simone, sa femme, mais capable de convaincre les étatsuniens de financer ses documentaires.
des scènes de l'espace sous-marin à couper le souffle, dont celle où une grande baleine valse devant la caméra de Philippe, éberl. des espaces grandioses et des êtres humains passionnés par les espaces inexplorés.
The Cousteau Society, fondée en 1973, est une association à but non lucratif d'exploration océanographique et de protection de la nature. en 1999, Jean-Michel, son fils aîné, fonde la Ocean Futures Society, pour succéder à l'œuvre de son père.

vendredi 3 mars 2017

les galeries du Belgo…

 Pierre Ayot . galerie B-312
représentant de l'art pop montréalais


 ceci n'est pas un gâteau au chocolat… mais une longue bande photographique.
 Eddy Firmin dit Arno . ego portrait ou l'errance des oiseaux

Lyne Lapointe . cerf albinos . 1999
huile sur papier collé sur contreplaqué avec volets, cadre en bois
151 x 216,5 x 5,5 cm

lundi 27 février 2017

61 ans…

un ange passe tous les 20 de l'heure…

quand je célèbre mon anniversaire au Québec, ça dure des jours… c'est souligné ici et là depuis vendredi… impossible d'oublier que je suis née à l'époque du carnaval.
cet ange est une des sculptures qu'on peut découvrir dans la Cathédrale de sel à Zipaquirà, en Colombie.
un effet a été ajouté sur l'arrière-plan. 

samedi 25 février 2017

dessiner au Rialto…



une soirée inspirante, avec 14 modèles à jouer les grandes tragédies grecques au théâtre Rialto. au moins 200 participant-es à croquer pendant 4 heures ces pros du mouvement.

mardi 21 février 2017

Allah !

Allah ! . 2007 . pastel à l'huile . 43 x 35,5 cm.

un dessin approprié en ces temps de polémique sur le port du voile et de tout signe religieux… on ne s'en sortira jamais. dans les années 60, on s'est battu pour la laïcité et on se retrouve encore dans une situation semblable…
on semble exceller dans les révolutions tranquilles !
le Québec est une enclave francophone dans une mer anglophone et de plus en plus polyglotte. nous sommes devenus une minorité bien visible, qui s'inquiète face à la remise en question des valeurs établies par notre société laïque.
il faut aussi admettre que le français est en baisse. comme partout dans le monde, les jeunes préfèrent parler anglais et que le franglais est toujours aussi présent au Québec…
ce dessin est resté au Maroc, offert à Cringuta, une amie Roumaine, connue au travail. plusieurs personnes me manquent de ces années marocaines.

lundi 20 février 2017

mes rêves éléphantesques…

animal de cirque . 1976 . Nikkormat/35mm

c'était le titre d'une eaux-fortes créée dans les années 80, juste avant d'aller explorer le monde. une bourse m'avait permis de produire, d'exposer et de partir…
à suivre ce blog, on pourrait croire que tout ce que je fais depuis mon retour à Montréal, c'est d'aller au cinéma. eh bien non ! je travaille sans arrêt et pour me reposer les yeux, quand je viens d'envoyer des maquettes pour approbation, je vais au cinéma, en marchant. parce qu'ici, on peut encore marcher tranquille sur la rue, même le soir… pas partout, mais presque.
je savoure ma nouvelle vie… bien différente de toutes mes «vies antérieures», incluant celle au Maroc. je me déleste de tout le stress accumulé pendant des années. et je médite sur quelques futurs voyages…