mardi 25 février 2020

MAFIA INC


Marc-André Grondin . Sergio Castellitto

Un vrai film de bandits, sans oublier les références au Parrain de Coppola et même au jeu de Pacino par Sergio Castellitto… excellent malgré tout.
C'est d'ailleurs un très bon film, à tous les niveaux, mais quelle violence ! ben oui ! c'est la mafia, celle de Montréal en plus. Difficile d'imaginer qu'on puisse être aussi cinglants… et sanglants… Bouh !
Toutefois, la fin est génial ! Un clin d'œil qui se veut humoristique, mais qui porte tout de même à réfléchir…


vendredi 21 février 2020

Danse Beethoven


Les Grands Ballets se sont donnés le mandat de célébrer le 250e anniversaire de la naissance du plus grand des romantiques, le fougueux Beethoven, qui a marqué la musique par son modernisme.
On assiste à 2 de ses grandes symphonies : la 5e, chorégraphiée par Garreth Smith, mettant en scène tout le grandiose de la personnalité du compositeur, par le ballet lui-même, les costumes, l'éclairage et naturellement, la performance de la troupe au grand complet. On est parfois dans le tape-à-l'œil, le débordement, l'aveuglant, mais c'est du Beethoven… et son énergie transparaît.
Pour la 7e, chorégraphiée par Uwe Scholz, on reste dans un classicisme plus géométrique et encore là, la troupe excelle par sa maîtrise de la technique classique.
Ce grand humaniste a laissé une œuvre impressionnante malgré la surdité qui l'a frappé à l'âge de 27 ans. Il a poursuivi son travail pendant encore 30 ans, sans même pouvoir entendre ses compositions. Ahurissant !


jeudi 13 février 2020

Les Misérables


Les fiches du cinéma

« Qui n'est pas capable d'être pauvre n'est pas capable d'être libre.» Victor Hugo

La nature humaine n'a pas beaucoup changé depuis 1862…
Un film coup de poing qui révèle toute la cruauté à laquelle sont confrontés ces jeunes qui grandissent dans un contexte qui les oblige à se livrer à la violence pour se défendre, pour se venger des injustices qu'ils vivent au quotidien.
Des policiers pourris, représentants de « l'ordre », qui les méprisent, les maltraitent sans remords. C'est de la grande bêtise « inhumaine ».
La vie dans La Cité, enclave dans une ville qui ne tient pas compte de la réalité de sa population Néo-Française.
On en sort ébranlé-es… même écœuré-es par ce manque d'humanisme, qui ne fera que continuer de se perpétuer…

vendredi 7 février 2020

Lhasa

© Tshi

Danse Lhasa Danse est un bel hommage mis en scène par PPS Danse, 10 ans après la mort de cette grande âme nomade.
Un spectacle où les arts vivants se conjuguent à l'unisson : le chant, la musique et la danse.
Certains pièces sont d'une grande émotivité, particulièrement celles en espagnol interprétées par Bïa et en anglais par Alexandre Désilets. Ils savent rendre la musicalité qui faisait la particularité de la voix de Lhasa.
La danse de PPS est contemporaine et sait se marier à l'atmosphère musicale de Lhasa. À noter la performance de Myriam Allard, tant dans l'adaptation du flamenco que l'utilisation de ses costumes, qui deviennent des accessoires. Sara Harton, toute menue, se démarque aussi par son agilité. Betty Bonifassi et Karen Young font partie des interprètes.
J'ai connu Pierre-Paul Savoie vers la fin des années 80, alors qu'il était danseur et moi graphiste au secteur culturel. On fréquentait les mêmes personnes et les mêmes lieux, un peu dans la marginalité.
Il n'a pas changé, toujours aussi charismatique et attachant.
Je souhaite encore beaucoup de succès à la compagnie PPS Danse.

dimanche 2 février 2020

Papicha


Un film de Mounia MeddourDes jeunes filles libres, du moins qui le croient, dans une Algérie empreinte de restrictions et de machisme, et parfois contraintes à se soumettre à ce dictat patriarcal.
On partage leur joie de vivre, de courte durée, et les violences qu'elles doivent subir pour éviter l'endoctrinement.
Un film à voir pour comprendre pourquoi beaucoup de femmes dans le monde essaient de s'extraire des obligations dictées par une religion encore trop punitive.