mercredi 29 mars 2017

Chagall

 Jongleur au double profil . 1968
encre de Chine . pastel gras . papiers . 2 timbres du Vietnam . cachet Saïgon
gouache sur papier travaillé peint en jaune . Arches


un nom synonyme de liberté… Chagall s'intéressait à toutes les formes d'expression artistique, allant de la peinture à la sculpture, en passant par la scénographie et la création de costumes.
il aurait souhaité être musicien et cela transparaît tant dans son art, que dans le montage de l'exposition du Musée des beaux-arts. la musique supporte son œuvre, mise en évidence à travers les documents d'archives et les différentes installations.
une exposition à voir, qui nous éblouit autant qu'elle nous fait sourire.

lundi 27 mars 2017

minus one

Minus One . les Grands Ballets Canadiens

une œuvre d'une grande originalité, chorégraphié par Ohad Naharin, que j'avais vue lors de la 1ère à Montréal, il y a 15 ans.
d'après mon ami Pierre, maître de ballet, rien na été ajouté ou enlevé… une pièce qui n'a pas d'âge, tout comme les partitions musicales, alliant traditionnel, populaire, baroque, ethnique…
on a souvent l'impression que la troupe s'en donne à cœur joie, malgré les exigences physiques de ce spectacle. on passe par toute la gamme des émotions, de l'angoisse à l'hilarité… question de nous faire reprendre notre souffle. de bons moments d'emballement et d'allégresse.
les parties de groupe sont les plus intéressantes, dont celle où les artistes, à tour de rôle, s'écartent de la file en mouvement, pour dire qui ils sont, parlant d'eux-mêmes avec humour… et cet autre moment, où ils viennent chercher les gens dans la salle pour danser avec eux, une partie à la fois touchante et hilarante. un petit moment de gloire offert au public, surtout pour la dame enlacée et retenue au centre de la scène jusqu'à ce que tous les autres soient retournés à leur siège.
la troupe a eu droit à une longue ovation debout de tout le théâtre Maisonneuve, soit environ 1450 places… un succès ! inoubliable !

je n'ai pas l'habitude de n'utiliser que le masculin, mais ici le texte en serait alourdi. je suis contre cette règle de français qui dit que « le masculin l'emporte sur le féminin ». oui, bien sûr ! je suis féministe !

jeudi 23 mars 2017

urbanité

je suis attirée par l'aspect graphique créé par l'amalgame des éléments urbains. ici le vitrage d'un abribus, avec le reflet de l'édifice en face et le bosquet qui longe l'édifice derrière. j'ai évidemment agrandi pour obtenir ce « tableau », qui me rappelle le travail de Sibylle Baltzer…

mardi 21 mars 2017

Gaspésie

photo : Susan Lebel

après le Pérù, le Québec en plein hiver gaspésien… il y a une bonne différence de température entre Montréal et la Gaspésie, qui est sur l'Atlantique. c'est sûrement la plus belle région du Québec, mais ô combien plus froide et isolée en hiver… brrr !
c'est la lumière bleutée typique de la fin de la journée…

lundi 20 mars 2017

Machu Picchu

sommet du Machu Picchu et vue sur le Huayna Picchu . 1991

impressionnant ! entouré de falaises… perché à 2,438 mètres d'altitude, au-dessus des nuages.
on s'est retrouvés quelques francophones au sommet, à s'émerveiller et à écrire nos cartes postales. tout près, la cabane du gardien du site… une vue qui lui permettait de prévoir les invasions.
un voyage à partir de la Bolivie, par bus, traversier et train, 1 semaine aller-retour : La Paz, Copacabana, Puno, Cuzco, ville qui fut la capitale de l'empire Inca pendant longtemps, très intéressante aussi !
Ismail, un ancien étudiant de Marrakech, m'a écrit disant qu'il voulait voyager, se disant intéressé par l'Amérique du Sud. ça m'a replongée dans mes souvenirs.

photo : Anne Desjardins

samedi 18 mars 2017

l'hiver québécois


affichage urbain représentatif des suites d'une véritable tempête de neige, comme celle qui s'est abattue sur le Québec et les États-Unis cette semaine, en provenance de la côte Atlantique. tout a été fermé mercredi, un luxe que la province ne se permet qu'en hiver. la circulation devient impossible alors, on s'arrête…
je me souviens enfant, comme ce temps était merveilleux ! soit on restait à l'intérieur à s'adonner à nos passe-temps favoris, soit on s'habillait chaudement pour aller braver la tempête, sans trop s'éloigner de la maison.
mercredi, j'ai travaillé tranquille à la maison, recevant les commentaires des collaboratrices à distance et j'ai regardé, à maintes reprises, la neige s'accumuler et les vents s'amplifier… rendant la visibilité presque nulle et la circulation de plus en plus difficile à mesure que la tempête s'intensifiait.
on entendait les déneigeuses s'affairer au petites heures du matin suivant. dégager les artères principales et les trottoirs était une priorité, même si personne n'avait l'intention de bouger sans y être obligé.
un drame s'est d'ailleurs produit sur une autoroute, impliquant plusieurs véhicules bloqués sans ressource et des personnes sont mortes, un fait très rare lors d'une tempête de neige
le soleil s'est pointé depuis et a fait fondre la moitié de la neige qui était tombée.
c'est un hiver qui m'aura permis de revenir au Québec sans traumatisme, même si je n'aime pas le froid…

dimanche 12 mars 2017

moonlight


il est épatant que l'académie ait remis l'Oscar du meilleur film à Moonlight… enfin un film qui ne soit pas à grand déploiement et au budget faramineux ! est-ce qu'on veut se faire pardonner d'avoir longtemps récompensé une scène trop blanche ?
un film divisé en 3 volets : l'enfance, l'adolescence et l'âge adulte de Chiron, comme dans la vraie vie. Little (Alex R. Hibbert), Neger (Ashton Sanders), Black (Trevante Rhodes), un seul et même personnage aux différentes étapes de sa vie… joué par 3 acteurs remarquables. sans oublier Juan (Mahershala Ali), son protecteur, qui deviendra plus tard son mentor.

une scène où Chiron apprend à nager avec l'aide de Juan.

un film cruel, émouvant et criant de vérité. comment l'enfance façonne notre vie d'adulte…
et BRAVO à Brad Pitt ! pour avoir produit ce film.

samedi 11 mars 2017

les traumas…

autoportrait au manteau et fourre-tout rouges sur arrière-plan urbain

ça y est ! j'ai enfin surmonté un de mes traumatismes… la peur de l'agression sur la rue. la preuve, vêtue du bon manteau rouge offert par ma filleule Gabrielle, me rendant très visible à travers cette foule vêtue de couleurs sombres, pour attirer le soleil au maximum, j'ai ajouté mon beau fourre-tout rouge… que j'avais rangé depuis des lunes.
l'habitude de ne prendre que le strict nécessaire, un petit sac qui passe inaperçu… et tout d'un coup… on nous l'arrache… il ne reste plus rien… plus d'identité, plus de clé, plus d'argent, plus de menus objets intimes, plus rien… on prend donc l'habitude de ne sortir qu'avec une clé, l'œillet autour du doigt, sans bague non plus, 5 sous dans les poches, le rouge à lèvres caché quelque part…
étrange ! puisque pendant longtemps, je n'ai eu peur de rien, ni de qui que ce soit… serait-ce l'âge ? j'ai moins de réactions, je cours moins vite, j'ai surtout plus besoin de tranquillité et de sécurité… c'est un fait ! j'ai développé cette peur en rencontrant de vrais bandits… qui ne laissent aucune chance… on fige et on les laisse prendre, non ! « arracher » ce qu'ils veulent et on attend qu'ils partent…
ça y est ! je suis de retour à Montréal, où je marche tranquille sur la rue… toute de rouge vêtue, sac rouge en bandoulière… 8 mois plus tard… enfin !

dimanche 5 mars 2017

l'odyssée


on se souvient de Jacques-Yves Cousteau pour son implication à la protection de l'environnement… plutôt que sa collaboration avec les sociétés d'exploitation pétrolière en mer, qui ont financé ses 1ères explorations sous-marines en échange d'échantillons de sol.
c'est suite à l'expédition du Calypso en Antarctique, où les carcasses de baleines jonchent le rivage, que Cousteau devient l'écolo qu'on connaît. c'est d'ailleurs le souhait de son fils Philippe, collaborateur et cinéaste, qui reproche à son père, happé par le vedettariat, son manque de respect pour la nature. un séducteur, un beau parleur selon Simone, sa femme, mais capable de convaincre les étatsuniens de financer ses documentaires.
des scènes de l'espace sous-marin à couper le souffle, dont celle où une grande baleine valse devant la caméra de Philippe, éberl. des espaces grandioses et des êtres humains passionnés par les espaces inexplorés.
The Cousteau Society, fondée en 1973, est une association à but non lucratif d'exploration océanographique et de protection de la nature. en 1999, Jean-Michel, son fils aîné, fonde la Ocean Futures Society, pour succéder à l'œuvre de son père.

vendredi 3 mars 2017

les galeries du Belgo…

 Pierre Ayot . galerie B-312
représentant de l'art pop montréalais


 ceci n'est pas un gâteau au chocolat… mais une longue bande photographique.
 Eddy Firmin dit Arno . ego portrait ou l'errance des oiseaux

Lyne Lapointe . cerf albinos . 1999
huile sur papier collé sur contreplaqué avec volets, cadre en bois
151 x 216,5 x 5,5 cm