lundi 30 août 2010

Pays Dogon

Merci à Juliette Valcke et Nicolas Dubus, rencontrés au Pays Dogon, qui m'ont envoyé ces photos.
La falaise de Bandiagara est fascinante. C'est là où se sont tout d'abord installés les Tellems, chasseurs de petite taille, pour se protéger des prédateurs de la plaine. Leurs constructions troglodytes sont maintenant inaccessibles et difficiles à voir sur la photo. Les Dogons, cueilleurs, les ont chassés pour s'installer plus bas. Ils ont finalement construit leurs villages sur la plaine, plus faciles d'accès.

Les greniers (mâles ou femelles) leur permettent de conserver la récolte, plutôt modeste. On est près du désert, les fruits et légumes sont rares.

La "toguna" ou case à palabres, est l'endroit où se retrouvent les anciens pour discuter. Elle est construite selon la cosmogonie dogon, 8 piliers, 8 couches de chaume. On dit que le toit est bas pour obliger un palabreur trop énervé à se rasseoir, en se cognant la tête. Il faut donc trouver les solutions aux problèmes du village dans le calme.
Il est fascinant de constater les nombreuses similitudes avec la culture amérindienne.

mercredi 25 août 2010

Mali ! Mali !

De retour de ce pays aux couleurs chaudes, tant sur le plan humain que culturel. "Un peuple, un but, une foi", une devise qui représente bien les Maliens, des gens très ouverts d'esprit, qui vivent avec le coeur.
C'était un voyage routard comme je les aime. Les belles rencontres se sont enchaînées, Maliens et voyageurs du monde. Il faut avouer qu'on se fait toujours arnaquer un peu et harceler abondamment, vendeurs itinérants, guides et surtout les enfants : "Toubab, ça va ?"
Toubab vient de toubib, médecin en arabe, les premiers blancs venus au pays étaient médecins.
Le but de ce voyage était Timbuktu, ville mythique chantée par Ali Farka Touré. "Tim Buktu" en Touareg, le puits de Buktu, la femme qui gardait le puits où les nomades venaient faire boire leurs bêtes. Point de regroupement des caravanes et centre du commerce transsaharien, Timkuktu fut la capitale marchande, religieuse et intellectuelle de l'empire Songhaï. Une ville qui a perdu son essence aux mains des Marocains et des Français. On peut toutefois sentir son âme à travers les constructions d'origine de forme arrondie, en banco, tout comme la mosquée de Djingareiber, de style soudanais, édifiée en 1325.
J'y ai rencontré un Touareg qui m'a fait partager son amour du désert et un Songhaï qui m'a façonné un pagne en 15 minutes.
Mon appareil photo m'a lâchée dès le but, une seule photo de Nouakchott. J'ai tenu un carnet de voyage. J'ajouterai certains croquis une fois numérisés.
Je pense déjà au prochain voyage, l'Éthiopie l'an prochain... Inch'Allah !