mercredi 19 octobre 2016

pour un sourire…


l'anecdote du jour : pour aller au centre-ville de chez-moi, le meilleur trajet est le bus 67 / St-Michel, vers le métro Joliette, ligne verte vers Angrignon. c'est le bus 467 qui est à l'arrêt. je laisse passer tout le monde et je demande au chauffeur :
"vous allez aussi au métro Joliette ?"
"non, moi je reste dans le bus."
sourire en coin, d'un coup de tête, il me fait signe de monter. suffisant pour m'accrocher un sourire le reste de la journée.


Un peu en avance au rendez-vous, je me suis promenée autour du Square Phillips, pour découvrir que même les sculptures de Louis-Philippe Hébert s'adonnent à la lecture…
La Saison de la lecture de Montréal est l'occasion de promouvoir la lecture comme source de plaisir, et comme outil d'échange.

jeudi 13 octobre 2016

Roméo & Juliette

Photo : Damian Siqueiros . zetaproduction.com
Danseurs : Émily He & Rubén Julliard

Roméo et Juliette est une œuvre poignante et les Grands Ballets Canadiens ont font un spectacle créatif et de haute qualité. la chorégraphie allie les styles classique et contemporain, la scénographie épurée est d'une grande originalité, que des formes et des couleurs qui créent l'atmosphère nous transportant d'un tableau à l'autre, le dynamisme de la troupe et la musique de Prokofiev… tout forme un bel amalgame où se croisent la passion et la danse.
BRAVO ! à mon ami Pierre, maître de ballet principal, aux danseurs, au chorégraphe français Jean-Christophe Maillot et à l’Orchestre des Grands Ballets.

mardi 11 octobre 2016

le Bolac, encore et toujours…

photo : Andrée Morin

ça y est ! c'est l'automne au Bolac, où je n'irai pas avant l'hiver… BRRR ! les arbres à Montréal sont encore jaunes. ce sont les érables qui rougissent…

et ça, c'est la plage du Bolac
 photos : Maude Ouellet

samedi 8 octobre 2016

Ayot et le POP…

rétrospective Pierre Ayot à la Grande Bibliothèque

fondateur de l'atelier Graff, Ayot artiste multidisciplinaire et engagé, a laissé derrière lui une œuvre importante qui dénonçait souvent les injustices sociales découlant du capitalisme.
Photographie, sérigraphie, sculpture, installation, dont ses trompe-l'œil, sont autant de moyens d'expression qu'il a explorés et enseignés.

Fresh Hot Pills, 1973.
sérigraphie, acrylique thermoformé, gélules colorées, cadre d'acier.
17/25
 

jeudi 29 septembre 2016

ombrelle de verdure

ombrelle de verdure 

le parc Lafond, tout près de chez-moi… un des parcs, car Montréal est une ville verte. il y a des parcs partout et les rues sont bordées d'arbres.
tiens ! j'ai une idée…

dimanche 25 septembre 2016

yoga & graffiti…


un autre dimanche yoga au parc Baldwin, cette fois-ci. on avait le choix entre 3 parcs et 3 horaires… j'ai choisi le plus près et j'y suis allée en marchant, une bonne demi-heure.
la journée était organisée par Bixi, Manuvie et lolë. Bixi offrait l'aller pour contrer le parcours modifié des autobus pour le marathon. on a eu droit à une collation et des bons d'achat chez Rachel-Berry, aliments naturels et chez lolë, qui offrait aussi les tapis.
une centaine de personnes étaient attendues, il y en avait un peu moins, toujours une majorité de filles…
j'aurai bientôt une collection de tapis… j'ai donc laissé mon vieux sur un banc du parc. il servira sûrement à quelqu'un et peut-être pas nécessairement pour du yoga…

jeudi 22 septembre 2016

3 mots…


flous, gros plans, couleurs, musique, rythme… tout est pur Dolan, malgré la distribution française. la qualité des images, un cadrage audacieux, des accroches comme on en voit peu. et ce reflet dans l'iris de Louis… bravo André Turpin !
le son est un personnage à part entière, nous donnant le ton de chacune des scènes, faisant monter l'angoisse autant pour nous que pour les personnages. on s'y reconnaît d'ailleurs très facilement, portés par la musique qui ponctue les émotions : l'anxiété, la peur, la gêne… un drame qui se vit à travers les regards.
c'est la musique qui révèle ce que taisent les membres de cette famille, qui ne sait pas écouter… et qui parle, qui parle et dont l'intensité en arrive encore à l'hystérie. c'est parfois trop criard et agaçant. sauf chez Suzanne, la belle-sœur, sensible et à l'écoute de Louis, tout en silence et en nuances. Gaspard Ulliel joue très juste sans rien dire. tout chez-lui est dans l'attitude, le regard, les émotions qu'on devine et qui transmettent plus que les mots vides de ceux qui l'entourent. ses réponses se résument souvent à 3 mots…
je vais partir… j'ai un rendez-vous.

mercredi 21 septembre 2016

yoga tribes

300 personnes rassemblées au Bassin Peel pour une séance de Vinyasa Yoga avec Andrew Bathory. on nous remet des écouteurs à l'entrée, les tapis nous attendent, on s'installe et le DJ orchestre la musique qui supporte la voix de l'animateur. au coucher du soleil, les asanas s'enchaînant pendant plus d'une heure. on nous offre le tapis en prime.
une belle expérience, à répéter…

vendredi 16 septembre 2016

la paix…

extrait d'une murale station Berri-UQÀM
auteur inconnu

la paix est une priorité à la station Berri-UQÀM, où des agents étaient en poste à l'heure de pointe, à scruter les usagers du métro. je ne sais pas si cela augmente notre sentiment de sécurité ou accentue notre inquiétude ?
il reste que ce travail est d'une grande finesse et pertinence.

vendredi 9 septembre 2016

à Rosemont…

une façade du quartier Rosemont

comment ne pas aimer Montréal ? et ses quartiers verts et les belles journées de septembre, même si certaines feuilles tombent déjà. bientôt, tout sera orangé et ensuite marron et ensuite… brrr ! carpe diem !
juste après la prise de vue, une dame m'aborde. elle est sortie sans ses clés et se dit "emprisonnée" dehors… elle demande à utiliser mon portable. le mari en boîte vocale et la meilleure amie qui veut se doucher avant de sortir… hum ! drôle d'amie, lui dis-je ! elle sue, elle tousse et demande un mouchoir… je lui offre mon sachet et je pars. elle ira s'abriter au dépanneur… comment ne pas aimer Montréal ? et cet abord simple des gens sur la rue…
j'ai marché jusqu'à la bibliothèque pour rapporter Danse noire de Nancy Houston et ramasser ma réservation : La fiancée américaine de Éric Dupont. comment ne pas aimer Montréal ? et ses bibliothèques municipales…
j'avais rendez-vous pour bruncher chez Régine avec un bon ami. une découverte pour nous 2, un menu simple tout en étant truffé de petites surprises culinaires. on est revenu en marchant et en continuant de vouloir refaire le monde. comment ne pas aimer Montréal ? et les retrouvailles avec les ami-es.
la bonne humeur et le civisme des gens sont très appréciables; le sentiment de sécurité qui nous habite même si on marche seule sur une rue achalandée; et la grande diversité culturelle qui loge partout sans animosité.
comment ne pas aimer Montréal ?